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166 prospérité de ses colonies, elle contribuera aussi à la prospé- rité des industries qui lui sont propres. Nous avons vu q u e , par l'arrangement naturel des faits, les marchandises annuellement exportées de la France pour les colonies sont demandées à l'agriculture et aux industries ma- nufacturières, de manière à ce que les unes, par leur poids, fournissent du fret à la navigation, tandis que les autres, par leur valeur, complètent le remboursement aux colons du pro duit de la vente de leurs importations en France. Si Fou exa- mine le classement par importance de valeur des diverses marchandises qui composent ces exporlalions, on reconnaît que ces marchandises sont coordonnées de telle sorte qu'elles répartissent les occasions de vente et, par conséquent, les occasions de travail entre toutes les industries. Le tableau suivant, spécial aux exporlalions du commerce colonial, pour l'année 1840, fournit la preuve de l'exactitude de celle asser- tion. VALEUR DES MARCHANDISES EXPORTÉES DE FRANCE POUR LES COLONIES, PENDANT L'ANNÉE 1 8 4 0 . PROPORTION BIARCHANDISE9. VALEUR SPÉCIALE. RELATIVE DANS LE TOTAL TISSUS DE COTON. 1 5 , 0 0 0 , 0 0 0 fr. » 30 p . % TISSUS DE LIN. 6,800,000 » 14 id. VINS. 3,200,000 » 6 id. PEAUX OUVRÉES. 2,100,000 » 4 id. HUILES. 1,800.000 3 id. FARINES. 1,600,000 » 3 id. TISSUS DE SOIE. 1,300,000 3 id. TISSUS DE LAINE. 1,200,000 2 id. OUTILS ET OUVRAGES EN MÉTAUX. 1,200,000 » 2 id. VIANDES SALÉES. 1,200,000 2 id. CHANDELLES ET CIRES OUVRÉES. 1,000,000 2 id. PARFUMERIES. 700,000 » 2 id. MORUES. 600,000 » > 1 id. DIVERS ARTICLES. 12,100,000 » 26 id. TOTAUX. 49,800,000 » 100 id.