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œuvres à notre Exposition; parmi elles nous sommes tier de citer M llc Chirat, notre compatriote, dont les portraits ne sont pas moins admirés qu'à l'Exposition précédente. Sa sainte Cécile est une fort jolie page arrangée avec goût et peinte avec talent. Nous avons remarqué aussi un beau portrait d'une femme âgée. M lle Dabry a une bonne étude. MUe Beccard n'a pas été heureuse dans son portrait d'une jeune fille caressant des co- lombes; il y a des accessoires adroitement faits, quoique un peu crûs de ton, mais il nous semble impossible que son mo- dèle ait pu lui montrer une tête de femme sur un corps d'en- fant. M"e Chaberl a un paysage assez bien composé; Mlle Cholet en a un charmant comme site, d'un faire et d'une couleur très remarquable. Nous aimons mieux le portrait de MU1C S. par M'"e Fon- taine, que son Adieu au pays. Nous savons que rien n'est plus difficile que de rendre, dans un sentiment vrai, la forme, la couleur, la nature des enfants; aussi n'insisterons-nous pas sur ce que ceux de ce tableau laissent à désirer. Les portraits sont moins nombreux au Salon qu'il l'ordi- naire ; parmi les bons, nous citerons ceux de M. Bachelard, surtout celui de profil, peint solidement et qu'on dit être d'une excessive ressemblance. M. Fontaine en a aussi plusieurs qui ne sont point au-dessous de ceux que nous avons loués avec plaisir l'année passée. Nous avons retrouvé, dans un portrait d'homme de M. Blanchard, toutes les qualités qu'on est ha- bitué à louer dans cet artiste. Il est des peintres, hommes de talent d'ailleurs, qui s'achar- nent à inventer une nature, comme si l'homme pouvait faire mieux que cette bonne et vieille création, toujours nouvelle et toujours sublime ! Jl est vrai qu'ils disent : nous n'inventons pas, nous arrangeons; vous arrangez, soit : mais que vos