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460 BON , MODESTE j SIMPLE ET DOUX J SÉVÈRE A LUI SEUL ; IL NE CONNUT DE PASSION QBE CELLE DU BIEN , DE L ' É T U D E ET DE L'AMITIÉ. HOMME RARE PAR SES TALENTS , EXCELLENT PAR SES VERTUS , IL COURONNA SA VIE LABORIEUSE PAR UNE MORT ÉDIFIANTE ET CHRÉTIENNE. C'EST ICI Q u ' l L ATTEND LA VÉRITABLE IMMORTALITÉ. SES ÉCRITS ET LES LARMES DE TOUS CEUX QUI 1,'oNT CONKU , HONORENT ASSEZ SA MÉMOIRE ; MAIS M . ANTOINE MALV1N DE MONTAZET , ARCHEVÊQUE DE LYON , SON AMI , ET SON CONFRÈRE A L'ACADÉMIE FRANÇAISE , APRÈS LUI AVOIR PROCURÉ , DANS SA MALADIE , TOUS LES SECOURS DE L ' A M I T I É E T OE LA RELIGION , A VOULU LUI ÉRIGER CE FAIBLE MONUMENT DE SON ESTIME ET DE SES R E G R E T S . " Cette épitaphe est incrustée dans le mur et placée vis-à -vis la chaire, à cinq pieds du pavé. « Comme je suis ami de la vérité et des talents, je m'empresse, Monseigneur, de vous écrire, afin que vous ayez la bonté de dissuader vos lecteurs des impressions que mon attention aurait pu faire sur eux. « Je suis, etc. « DE L A P L A C E , bourgeois de Lyon. » Les journalistes ajoutent : « En même temps que nous avons reçu la lettre qu'on vient de l i r e , il nous en est parvenu une autre de M. le comte de Laurencin, che- valier de Saint-Louis, des académies de Rouen, de Ville- franche et de Lyon, que nous nous faisons un devoir de publier pour réparer, autant qu'il est en nous, le mau- vais effet qu'a pu produire la première de M. de la Place. « Après avoir dit que personne ne connaît à Lyon le sieur de La Place, qui prend le titre de Bourgeois de