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326 « g n e , qu'Us sont les nobles membres d'une des premières « cités de l'univers (1). » Chappuzeau donne ensuite une brève nomenclature des paroisses, des monastères et des collèges. Il compte q u a - torze paroisses, seize églises ou chapelles, quarante maisons religieuses , e t , dans ces maisons, seize cent trente-six per- sonnes. Parmi les noms qu'il cite , il en est quelques-uns dont l'histoire a gardé le souvenir, et l'ouvrage de Chappuzeau nous peut fournir quelques utiles documents relatifs à ces divers noms. Tel est l'optimisme de notre historien qu'il vous dit courageusement que le Consulat réalisait la République rêvée par la grande ame de Platon ; il est vrai que , avant 8 9 , notre cité présentait, dans une monarchie , le spectacle d'une forte r é p u b l i q u e , m a i s , en fait d'administration , les temps sont bien changés, Et de nos gouvernants, à peiite un pctil nombre, Ose des jours anciens nous retracer quelque ombre; Le reste pour son roi montre un oubli fatal ! Dans un autre ordre de choses, l'époque des Alphonse de Richelieu et des Camille de Neufvilie paraît aujourd'hui une époque fabuleuse. Le frontispice de Lyon dans son lustre présente une espèce d'encadrement historié; au centre de ce frontispice , on voit un lion sur le corps duquel se trouve un plan de notre cité ; sous îe ventre du lion est dessiné l'Hôtel-de-Ville. Cet orne- m e n t , assez ingénieux, fut dessiné par une Lyonnaise, Clau- dine Bruoand . que le P. Menestrier cite avec éloge , dans ses Divers caractères des ouvrages historiques (2), cl qui publia, en 1C68 , un Armoriai de la noblesse du Lyonnais, Forei et Beaujolais , avec les armoiries des prévôts des marchands et échevins , depuis l'année 1595. (1) Pag, 13-17. (2) Pag, 276-79.