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466                       SOCIÉTÉS SAVANTES

par la faim à chanter dans les cours, se couvraient la tête d'un voile
pour n'être pas confondus avec les mendiants de profession.

   Séance du 6 juin iyoo. — Présidence de M. Desvernay. — M. Tricou
communique une étude sur Philibert Jambe-de-Fer, musicien au
xvi e siècle. — M. Bleton lit la fin de son Introduction à l'Histoire du
travail pendant le XIXe siècle. — M. Joseph Vingtrinier présente un
travail sur la Peste à Lyon et la construction, hors la porte de Saint-
Georges, à Choulans, de la chapelle de Saint-Roch solennellement
inaugurée le 31 mars 1581.

   Séance du 20 juin lyoo. — Présidence de M. Desvernay. — M. le
Président fait connaître la mort de M. le comte de Marsy, président de
la Société française d'Archéologie, et exprime toutes les condoléances de
la Compagnie pour cette perte prématurée.
   M. Joseph Bûche fait hommage de sa brochure : Charles Jarrin, sa
vie, son Å“uvre,       i8ij-iyoo.
   M. A. Poidebard présente un compte rendu du récent ouvrage de
M. Pierre Lenail : Le Parlement de Dombes, iyy'3-17J1 (voir le numéro
de septembre 1900). — M. Grand lit une étude sur les successeurs du
célèbre Nicolas de Lange dans la seigneurie de Cuire, les privilèges du
Franc-Lyonnais et la construction du rempart de Saint-Sébastien com-
mencé sous Louis XII et terminé sous Henri IV.

   Séance du 4 juillet 1900. — Présidence de M. George, ancien pré-
sident. — Hommage de M. Bleton, deux opuscules : Introduction à
l'histoire du travail à Lyon, pendant le XIXe siècle et Rapport sur la sec-
tion des Lettres, à l'Académie de Lyon.
   M. Joseph Vingtrinier termine la lecture de son travail historique
Sur la chapelle de Saint-Roch à la Quarantaine. — M. l'abbé Martin com-
munique une dissertation sur l'emplacement du lieu où repose le chef
de Saint-Irénée depuis la Révolution. D'après des notes autorisées,
cette insigne relique n'aurait pas été enfouie, comme on le croit com-
munément, sous le maître-autel actuel de la cathédrale, mais bien sous
l'ancien autel placé plus au fond de l'abside, et dont les vestiges se
retrouveraient sans peine sous le plancher qui recouvre aujourd'hui le
dallage du chœur. — M. Paul Richard lit une notice sur LaChapelle de
Notre-Dame de Beauuaut dont l'origine païenne ne paraît guère accep-
table. La date de sa fondation n'est pas connue, mais elle est mentionnée