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464 SOCIÉTÉS SAVANTES travail intitulé : Scènes de la vie privée, au XVIIh siècle, empruntée aux Mémoires de Mme d'Epinay. Après avoir fait connaître, dans une précé- dente séance, comment se contractaient les mariages, au siècle dernier, l'orateur nous apprend comment on faisait son testament. Et l'exemple, qu'il en donne, est fourni parmessire Prouveur, comte de Pont, oncle de M m e d'Epinay, officier retiré dans ses terres et qui nous apparaît, à la fois, comme un original fieffé et un bourru bienfaisant. Séance du IJ juillet 1900. — Présidence de M. Ollier. — L'Académie s'occupe, dans cette séance de la composition du volume consacré aux Fêtes du Centenaire, et qui comprendra, indépendamment du récit de ces fêtes, la reproduction des lectures faites dans le cours des deux séances publiques, et plusieurs mémoires inédits, notamment l'Histoire de l'enseignement du droit à Lyon, par M. Caillemer. — Avant de lever la séance et pour répondre à plusieurs demandes, qui lui ont été faites, l'Académie décide que la médaille du Centenaire ne sera pas mise en vente. Séance du 24 juillet lyoo. — Présidence de M. Rougier. — Sur la proposition faite de porter le nombre des membres titulaires à 60, au lieu de 52, qui est le nombre actuel, l'Académie décide que cette ques- tion sera examinée dans une séance ultérieure, réunie sur une convoca- tion spéciale et dans laquelle une commission sera nommée, s'il y a lieu. — Sur un rapport, présenté par M. Vachez, le prix Livet, d'une somme de 3.000 francs est décerné à Mlle Desbat, fondatrice d'un asile de vieillards, à Vénissieux. — M. Delore communique le résumé d'un travail intitulé : La Phénicie avant les Phéniciens. L'âge de pierre, par M. Zumoffen, professeur à la Faculté des sciences de Beyrouth. Ce mémoire est consacré seulement aux recherches faites dans la grotte d'Antèras, située à 8 ou 10 kilomètres de Beyrouth, dans une gorge du Liban. On y a découvert des silex, des pierres taillées de formes diverses, puis des os transformés en poinçons et en objets très variés. Des os calcinés nous apprennent que les habitants de cette caverne connaissaient le feu. En outre, beaucoup de ces os ont été retrouvés dans le sol, à une assez grande profondeur. Il serait difficile de fixer l'époque où cette grotte était habitée. Mais il ne serait pas impossible qu'elle l'ait été, à l'époque des grandes civilisations. Dans tous les cas, il n'est guère douteux qu'elle ait servi de demeure à des anthropophages, car parmi les os retrouvés, plusieurs sont des os humains.