Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   LA VERRERIE DE ROANNE                   367

  •Extrait des registres du Conseil d'Etat:
    Sur la requête présentée au roy en son Conseil par
 François de Bigot> écuyer, sieur de Clerbois et ses associés,
 entrepreneurs de la verrerie royale de Roanne sur Loire,
 contenant que, par plusieurs ordonnances, arrêts et règle-
 ments du Conseil intervenus sur le fait de la police et admi-
 nistration des manufactures de verrerie du royaume^ et
 notamment par les arrêts des vingt-trois mars mil six cent
quatre-vingt-quatorze, douze avril mil sept cent-un, et dix-
huit mars rail sept cent treize, il est expressément défendu à
tous gentilshommes verriers, tiseurs, ouvriers, serviteurs,
domestiques et autres employés auxdites manufactures, sous
peine d'amende, même de punition corporelle, de quitter le
service des maîtres de verreries pour lesquels ils travaillent,
sans un congé par écrit, lequel ils seront tenus de demander
deux ans avant leur sortie, et à tous maîtres de verreries
et autres de recevoir à leur service, sans un congé par écrit,
lesdits gentilshommes verriers, tiseurs, ouvriers, serviteurs,
domestiques et autres employés, et, en cas qu'ils les eussent
reçu sans les connoître ou autrement, qu'ils seront tenus
de les rendre à peine de trois mille livres d'amende contre
chacun des contrevenans solidairement et de tous dépens,
dommages, intérêts, même d'être procédé extraordinaire-
ment, tant contre lesdits ouvriers, que contre ceux qui les
auraient subornés, ces mêmes défenses ont été renouvellées
en faveur de la manufacture de verrerie de Sèvre par deux
autres arrêts du Conseil des dix-neuf mai mil sept cent
trente-trois, et trois juillet mil sept cent quarante-quatre,
dont le dernier ordonne même qu'en cas que le nommé
Broc soit convaincu d'avoir déserté et abandonné nuitam-
ment ladite verrerie, il sera puni" suivant la rigueur de
l'arrêt du dix-neuf mai mil sept cent trente-trois f Des