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LE 344 S LYONNAIS AU COLLEGE DE JU1LLY Le 19 mai 1752, arrivaient deux enfants (1) appartenant à la même famille. L'ainé était appelé Gaspard-~Roch-Augus- tin de Quinson Monferrand ; le plus jeune, François-Roch- Antoine de Cerdon. Ils entraient tous les deux en seconde. « M. de Monferrand étant considérablement en retard pour « son âge, M. de Cerdon, d'une rare maturité. Ils rece- « vaient une chopine de vin tous les soirs, 4 livres par mois « p o u r menus plaisirs et 13 livres 4 sols pour étrennes « annuelles » d'un certain M. de Saint-Jullien, dont la parenté n'est pas spécifiée davantage. Gaspard « naturellement enclin à la piété », achetait « des Heures couvertes en reliure soignée de Lyon (2), « (6 livres 7 sols), des Livres d'église en reliure à la grecque « (7 livres), et les Instructions sur la Pénitence garnies en « argent (8 livres 6 sols) ». François se payait « des porte- « feuilles à claques (3 livres), pour conserver ses nombreuses « notes d'histoire et de géographie, dont on ne le pouvait « distraire. » Le 24 août 1754, sur la demande du P. de la Bastide, « le roi envoyait, pour présider les prix en son Académie « royale, le marquis de la Galissonnière », lieutenant géné- pi) Gaspard4^och-Augustin de Quinson, chevalier, seigneur du Bou- jard, baron de Cerdon, la Cueille, Poncin, Saint-Alban, Laissard, Etable, présidentdes trésoriers deFrance en la généralité de Lyon, mort en 1777, eut d'Elisabeth Bollioud des Granges : François-Roçh-Antoine, baptisé à Saint-Nizier le 17 janvier 1729. François-David-Roch, baptisé à Ainay le 18 avril 1740. Le portrait des deux enfants fut exécuté à l'huile (190 livres) par le professeur de dessin. Nous donnons ici le portraitdu plus jeune, le seul conservé en esquisse. (2) Sortant de chez Dufestel, à l'enseigne de la petite vertu, en face l'oratoire Saint-Honoré, à Paris.