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342 LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY « gence des plus promptes, une mémoire surprenante, le « port droit et élancé, une grande agilité et élégance « pour les exercices du corps, une figure des plus ave- « nantes. » L'enfant n'ignorait pas, sans doute, ce der- nier détail, car il faisait « ample consommation de miroers « (10 sols) et de peignes à toupet (30 sols). » En août 1726, 1727 et 1728, il prenait part aux tragédies, et payait les 15 livres d'usage pour gants, poudre et escarpins. Passionné pour la lecture, il achetait les ouvrages historiques du P. Buffier et les Voyages de M. de Monconys (1) (6 livres). Les comptes de l'Econome signalent presque à chaque ligne des avances en argent « en récompense de ses excellentes « places et de ses nombreux prix. Toutes ces sommes, dont « Monsieur Jean savait faire un charitable usage envers les « pauvres du village, étaient versées par Madame du Maret, « la grand'mère (2). » Membre de l'Académie en avril 1727, Jean de Quinson fut élu président l'année suivante. C'est en cette qualité que, le I e r janvier 1728, « il ouvrait une séance solennelle par « devant un de nos anciens messieurs, ci-devant président « à mortier au Parlement de Bordeaux. » Membre hono- raire de l'Académie julliacienne, Montesquieu attendait Saint-Saturnin, le 4 octobre 1714. Le correspondant était M. Legendrc, rue Royale, sur la butte Saint-Roch, à Paris. Voir : RÉV. DUMESKIL : Ami. de l'Ain. — STEYERT : Armoriai. — J. BAUX : Nobiliaire : I 72 et II 276. — VALOUS : Essai de nobil.lyon., p. 50. — D'HOZIER. — M. DE VARAX : Gt'néal. des Rivérieulx.— DE LA BÂTIE : Arm. du Dauphinê- (1) Balthasar Monconys, voyageur, né à Lyon en 1611, mort dans cette ville le 28 avril 1665. (2) Antoinette Gauthier, épouse de Louis du Maret. Jean-Louis hérita d'eux, le 14 août 1767, acte signé Tournillon aîné.