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190          LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY

constatait avec beaucoup plus de satisfaction que le premier
quartier reposait dans sa caisse depuis le 22 août précédent,
ayant été apporté par la famille Jobert. La pension était
fixée à 350 livres, et les fournitures scolaires étaient payées
par le frère de Mme Fabry, le P. Hilaire Soissons (1).
   François Fabry des Plaines entrait en rhétorique, où il ren-
contrait François Terray de Malherbe, Antoine et François
Archambault. Sorti le 19 août 1718, il suivait les cours de
droit à la Faculté de Paris, et devenait, lui aussi, avocat
au Parlement, conseiller du roi et visiteur général des
gabelles du Lyonnais. François Fabry vivait encore en 1780.
   Deux ans après se présentait le quatrième fils, Louis, âgé de
14 ans, L'enfant entrait en 6 e , et conservait jusqu'à la fin
de sa rhétorique, pour régent, un jeune compatriote, le
P. Michel-Antoine de Romans (2). Excellent élève, il se
disputait tous les prix avec un neveu de Mme de Sévigné,
N. de Tiré. On n'a gardé le souvenir d'aucune punition.
Sorti le 28 août 1726, Louis entrait dans les ordres, devenait
chanoine du chapitre de l'Ile-Barbe, et vivait encore en 1750
à Dardilly, où il s'était retiré après la suppression du dit
chapitre.

                                             E . BONNARDET.

      (A suivre.)




  (1) Hilaire Soissons, fils de Jean Soissons, secrétaire du roi et de
Louise Thomé, né à Lyon, entré à l'Oratoire en 1706, âgé de 28 ans,
ayant été reçu avocat, mort en 1750.
  (2) Michel-Antoine de Romans, fils de Pierre, écuyer, et Charlotte
Terrasson, entré à l'Oratoire en 1717, âgé de 16 ans 1/2.