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            LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY                103

  rendre que les meilleurs comptes de cet officier, écrivait le
  12 septembre 1781, à bord de l'Hercule, le vicomte de
  Turpin. Il a toujours mis une exactitude sévère dans son
  service. . . C'est un excellent sujet qui n'a jamais cherché
  que les occasions qui peuvent mettre son zèle en évidence. »
  Deux cents livres de pension furent la récompense d'une
 telle conduite et d'une blessure reçue au pied droit pendant.
 le combat du 12 avril 1782. Débarqué à Brest en juillet 1783,
 de Gayot rejoignait son bataillon à Phalsbourg, et était
 nommé capitaine le 6 février 1786. Sorti de France en 1791,
 avec tous les officiers de son régiment, il perdait, par l'effet
 de son émigration, le fruit de 2 5 années des meilleurs ser-
 vices, et toute sa fortune patrimoniale. En 1813, il ne pos-
 sédait plus qu'une pension de 67 francs de rente.
    Malgré ses 64 ans, il écrivait, le 31 janvier 1814, au duc
 de Feltre, ministre de la guerre, pour lui demander « de
 vouloir bien l'employer dans son grade », promettant « de
 réunir toutes ses forces pour le service de son souverain et
 de sa patrie. »
    Mais l'Empereur est inflexible, et sans pitié écarte de toute
retraite les émigrés, qui ne lui ont pas offert leur épée à
leur retour en France. A cette date, le vieux soldat se voit
refuser l'entrée des Invalides et les modestes fonctions de
secrétaire écrivain de place. Nous ne savons ce qu'il est
devenu dans la suite.
    Nous trouvons encore, dans nos registres, le nom
à'Etienne-Hyacinthe de la Bussière, neveu de Paul et de
Jacques. Nous le renvoyons au dernier chapitre concernant
les Julliaciens du siège soutenu par notre ville en 1793.
    Le 9 décembre 1710, avons-nous dit, le P. de Murard
nous amenait un de ses frères ; c'était le premier d'une
longue suite de trois frères et neuf neveux ou cousins. Du