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48          PROMENADE AUTOUR DU CENTENAIRE

était encore. Sur l'estrade, on remarque MM. le comte
d'Haussonville et le marquis Costa de Beauregard, de
l'Académie française, Bouchard et Jordan, de l'Institut, le
général de Geffrier, Beauvisage, conseiller municipal, Jean,
président du Tribunal, Blanc, membre de plusieurs Sociétés
savantes, le vicomte de Meaux, délégué de la Diana, le
baron Lombard de Buffières, dont le frère a été un des plus
généreux bienfaiteurs de l'Académie, L. Rostaing, membre
associé, etc.
   M. le D r Ollier, président pour la section des sciences,
ouvre la séance, en souhaitant la bienvenue aux éminents
personnages qui avaient bien voulu apporter leurs concours
à la célébration du centenaire. Dans un discours fort bien
documenté et exprimé en termes choisis, il a rappelé les
débuts de l'Académie de Lyon, dans le monde des lettres,
ses vicissitudes, son développement, jusqu'à nos jours, et
ses membres les plus illustres. L'auditoire a fort goûté
l'intéressant orateur et l'a applaudi en conséquence. M. Bou-
chard, de l'Institut, traite du poids des corps en glycogénie ;
M. Arloing qui dirige avec une grande autorité l'Ecole
vétérinaire, montre les effets et les causes d'une récente
crise bactérique ; M. Chantre, pour lequel la science préhis-
torique n'a pas de secrets, discute l'origine des races orien-
tales. Sur l'estrade, on a attentivement suivi ces maîtres,
dans leurs recherches spéciales, et sur les cimes ardues
dont ils sont les guides éprouvés. Dans la salle, quelques
rubans de corsage ont pâli, d'autres ont rougi, et des fleurs
de chapeaux se sont nonchalamment penchées.
   Le soir, chez M. le D r Ollier, président, dîner acadé-
mique suivi d'une grande réception, où se pressaient
tous ceux qui, à Lyon, s'intéressent aux Arts, à la Science
et aux Lettres. Les causeries, gaies ou sérieuses, suivant