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3 l8 ARCHÉOLOGIE ROMAINE du chemin de Choulans, l'aqueduc s'arrêtait-il ici, à un réservoir ou dividiculum qui aurait été établi sur la colline, au sud de la montée des Génovéfains ? se prolongeait-il au contraire à travers le vallon de Choulans, en passant au- dessus du château des Tournelles, pour se terminer au quartier de la Quarantaine ? Était-ce cet aqueduc qui don- nait l'eau à des bains gallo-romains, dont on a trouvé les restes vers les cotes 175, 180, au pied de la balme, en établissant un réservoir pour un service d'eau dans l'usine de teinture de M. Bredin? Ce sont des questions difficiles à résoudre. Toute la colline de Fontanières, à l'altitude du tracé probable de l'aqueduc, est une suite non interrompue de villas; le relief du sol, sur cette ligne, a été tant de fois modifié depuis la civilisation romaine, que les vestiges de l'aqueduc ont pu disparaître complètement. Nous avons signalé l'existence de l'aqueduc de Fonta- nières, d'autres que nous pourront sans doute restituer ultérieurement son tracé. Nous devons dire, cependant, que dans les travaux de terrassement du chemin vicinal n° 5, dit de Choulans, on n'a pas trouvé trace de ce canal; mais il est juste d'ajouter, qu'à l'altitude où il devait passer sur ce point, soit à une cote entre 220 et 225, il a été fait des remblais plutôt que des déblais. Cet aqueduc n'avait rien de commun avec celui du Pilât, qui passait au sommet de la colline de Sainte-Foy-lès-Lyon, à la cote environ 305, soit à 70 mètres au-dessus de celui de Fontanières.