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                   ARCHÉOLOGIE ROMAIME                   325

qui fermait l'entrée des galeries, il a fallu le couper en
tranche, au coin et à la masse de fer. Derrière le mur on a
trouvé une sorte de chambre souterraine, ouverte dans la
roche, de 3 à 4 mètres de longueur. De cette chambre une
galerie longue de 35 mètres se dirige au couchant, une
deuxième galerie se dirige au nord, celle-ci était encore
encombrée de pierrailles et envahie par les eaux souter-
raines, elle paraît être moins longue que la première.
   On n'a trouvé dans les déblais ni débris de poterie ni
instrument, sauf un coin en fer, à peu près conforme à
ceux dont les mineurs se servent aujourd'hui. Des mor-
ceaux de galène, récemment abattus, étaient déposés sur
une saillie de la roche.
   Les haldes ou déblais extraits par les premiers mineurs et
visibles sur le sol, mesurent à peine cent mètres cubes,
donc, la deuxième galerie, non encore déblayée, ne doit
pas avoir une grande longueur.
   Le béton du mur est semblable à celui du radier de
l'aqueduc qu'on voit, près, et au-dessus de l'entrée des
galeries, dans la terre de M. Delorme, il est fait de pier-
railles noyées à bain de mortier de chaux et de sable. La
conformité de la confection de ces deux ouvrages indique
qu'ils ont été faits à la même époque, soit sous la période
gallo-romaine, cela, du reste, est de tradition dans la
localité.
   Nous nous sommes demandé pourquoi on avait pris la
précaution d'établir le mur fermant l'entrée des galeries ?
Ce n'était pas, sans doute, pour empêcher les vagabonds
d'y rechercher un refuge ? s'agissait-il de fermer ce refuge
aux renards qui seraient venus s'y blottir? Dans les deux
cas, un simple remblai aurait été suffisant. Nous avons
admis que le mur avait été établi pour sanctionner le droit