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LES
LIVRES DE RAISON
DANS LE LYONNAIS
ET LES PROVINCES VOISINES (i)
Rome, chaque père de famille inscrivait sur un
Registre domestique, nommé Codex, ses créances
et ses dettes, ainsi que les diverses causes qui
modifiaient sa fortune.
Cet usage se perpétua naturellement en Italie. C'est ainsi
que l'on possède encore les Registres de commerce et de
finances de Laurent de Médicis, en même temps que les
Ricordi difamiglia, que nous ont laissés les Guichardin, les
Perruzzi et bien d'autres familles florentines.
(l) Lecture faite au Congrès provincial de la Société bibliographique,
tenu à Lyon, dans sa séance du 10 décembre 1891.
N° 4, — Avril 1892 16