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432                    ANCIEN DA.UPHINÉ.

 annexée à celle de Notre-Dame, dit M. Macé, note 10, p. 68,
 connue sous le nom de Saint-Vincent, aujourd'hui Saint-
 Hugues, ne fut pas bâtie au XIIe siècle, seulement elle changea
 de nom... » Grenoble n'a jamais eu deux cathédrales.
    Pour Durivail, ce n'est point notre cathédrale de la place
 Notre-Dame qui fut annexée à l'église de Saint-Vincent,
 mais une œdes, un temple, une autre église dédiée à la Vierge
 Marie, l'église de Sainte-Marie-d'en-haut.
   Pour Durivail, on y joignit de même un palais épiscopal, non
 pas le palais qui touche aujourd'hui la cathédrale sur la place
Notre-Dame, mais l'édifice qui a été plus tard ce qu'il est
 aujourd'hui, le couvent de Sainte-Marie-d'en-haut.
   Voilà pour Durivail le palais qui comprit la porte viennoise
sur la prison pontificale, rive droite de l'Isère, au sommet
de la montée de Chalemont, près du fort Rabot, et non la
porte bien plus récente bâtie dans le voisinage de Tévôché
 actuel, à l'entrée de la rue Ghenoise, qui ouvrait la ville sur
la route de Ponlcharra.
    « A la cathédrale de Sainte-Marie, continue M. Macé,
présidèrent les évêques Domninus. etc., etc., Claruset Ferjeux. »
   Si Durivail avait supposé que saint Ferjeux avait officié dans
la cathédrale, il y aurait eu folie, et certes il n'aurait jamais
obtenu les honneurs d'un éditeur, et les honneurs bien plus
grands d'un traducteur.
   Saint Hugues n'apparaît que quatre siècles plus tard, lais-
sant l'église Saint-Hugues pour traces de son passage, et l'on
voudrait que la cathédrale qui orne la place Notre-Dame eût
devancé les temps barbares qui virent le martyre de saint
Ferjeux !
   Tel n'est point le langage de Durivail ! pour lui les églises
de Saint-Vincent, de Sainte-Marie, la prison pontificale, le
palais épiscopal, la porte viennoise, tous ces édifices furent
le Fourvière de Grenoble.