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PATOIS DU LYONNAIS. ,383
(C'est par la fraternité — Que nous gagnerons l'éternité).
ROQUILLE, La Gorlanchia, p . 38.
Apio lo paradis (Gagner le paradis).
Id. Ballon d'essai, p. 39.
— Patois maçonnais.
Y e vay qu'i l'ussiau maussacray.
Mai i ne puron Vapiai.
(Il est vrai qu'ils l'eussent massacré, — Mais ils ne purent l'attein-
dre). Noels maçonnais, p. 62.
Provençal : Jpiar, approcher (Honnorat).
Ap'w paraît avoir pour origine un ancien mot latin,
apere, dont le sens était joindre, lier. Je lis au Glos
saire de Ducange, v° apex : « Apex est pileum subtile
« quo sacerdotes gentiles ulebanlur, eppellatus ab
« apiendo, id est a ligando. Isidor. lib. IX. Orig.
« cap. 30. — Festus vero : Apex, qui est sacerdolum
« insigne, dictus est ab eo quod comprehendere antiqui
« vinculo apere dicebant, undè aptus qui convenienler
« alicui junctus est. »
Ainsi le patois aurait conservé un vieux mot latin qui
avait disparu du latin littéraire.
APPONDRE, v. a. L. et F. Atteindre, joindre, ajouter.
Quand même qu'on pourrait appondre à cette somme.
Epit. à mon cousin Greppo. Petites sœurs des pauvres, p, 12.
La rue Impériale,
Qui de la Comédie et sans un seul détour
Vient appondre tout droit au coin de Bellecour.
Embelliss. de Lyon, p . 15.
Te dzis pro, Phalibart ; mais venont le factznres,
Si t'os pos de que appondre, i te n'ein fant de dzures.
(Tu dis prou, Philibert ; mais viennent les factures, — Si tu n'as
pas de quoi joindre, de quoi payer, on t'en fait de dures).
ROQUILLE, Les Ganduaises, p . 34.
Languedocien : Apoundre (DesSauvages). Provençal:
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