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2SG                       TOMBEAUX ANTIQUES.

pliquer que l'entaille dont il a été parlé, n'a pu être faite que
pour une extraction frauduleuse des reliques que contenait
le tombeau.
         « En continuant, dit M. de ïerrebasse, a dégager la
          •
« partie inférieure du sarcophage, cachée par l'exhausse-
« ment du sol du chœur, on aperçut sur le devant de l'auge,
« a peu près vers le milieu, mais se rapprochant de la tète,
« une brèche, un trou pratiqué à coups de marteau et qui
« paraissait grossièrement bouché avec des pierres et du
« mortier. Après avoir retiré soigneusement ces matériaux
« et ces pierres, il devint facile de reconnaître que la tombe
« avait été violée, et qu'il ne restait plus du corps qu'elle
« avait renfermé, que le petit nombre d'ossements que la
« main du ravisseur, en passant par le trou, n'avait pu at-
« teindre et ramasser. »
            « On attendit que le couvercle du sarcophage eût
« été soulevé pour constater plus commodément et plus
« exactement la place où se trouvaient ces ossements, et
« pour faire en même temps reconnaître par des gens de
« l'art a quelles parties du corps ils appartenaient. »
            « Il a été reconnu de prime-abord qu'il ne restait,
« au milieu du sarcophage et vis à vis de la brèche, que la
« terre et les gravois qu'on avait été obligé d'y introduire
« pour retenir les pierres destinées à la fermer. Tous les
« grands ossements, y compris la tête, avaient disparu, et
« les menus ossements que l'on apercevait encore étaient,
« pour ainsi dire, isolés aux deux extrémités de l'auge. Ces
« ossements appartiennent exclusivement a la partie supé-
« rieure et a la partie inférieure du corps, et l'on y retrouve
« les lames et les apophyses épineuses de presque toutes

vient d'être découvert dans l'ancienne église de Saint-Pierre, à Vienne, par
Alfred de Tombasse, 1861.