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                   CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE.                   349

la rareté. On a remarqué surtout une transfiguration entourée
de divers groupes épisodiques. On sait que le caractère princi-
pal de la peinture sacrée, chez les sectateurs de l'église grecque,
est la fidélité à des types traditionnels que les Russes conser-
vent encore soigneusement aujourd'hui. L'étude de l'art byzantin
n'en a pas moins une très-haute importance, et n'est pas encore
aussi répandue qu'elle devrait l'être, malgré quelques restaura-
tions et même quelques constructions récentes qui ont commen-
cé à la remettre en honneur.
   Dans un autre ordre d'idées le Comité a entendu les rapports
qui lui ont été faits sur de récentes publications intéressant
l'histoire et la géographie locales, entre autres sur \esjiefs du
Forez, de Sonyer-du-Lac, et la magnifique édition que vient
d'en donner M. D'Assier de Valenches. Un atlas historique du
département de l'Ain a été annoncé par M. de Bombourg. Ce
dernier travail comprend cinquante cartes, six pour l'époque
celtique et gallo-romaine, sept pour l'époque burgundo-franque,
neuf pour l'époque féodale ; puis six cartes des baronnies, sei-
gneuries, titres et fiefs du XIVe au XVIIIe siècle ; onze cartes
consacrées aux divisions ecclésiastiques, six aux divisions judi-
ciaires de toute nature, et à la désignation des villes, bourgs,
villages qui envoyaient des députés aux Etats généraux ; enfin
les cinq dernières au département de l'Ain, tel qu'il a été formé
en 1790, et aux vicissitudes qu'il a éprouvées jusqu'en 1859.
   On voit par ce vaste programme qu'il s'agit ici d'un travail
complet sur un sujet qui n'a jamais été étudié d'une telle ma-
nière et avec un tel ensemble. M. de Bombourg qui se voue
avec tant zèle aux recherches archéologiques, ne s'est pas con-
tenté d'annoncer son programme-, il a communiqué aussi deux
cartes ou plutôt deux projets de cartes du Lyonnais, l'une repré-.
sentant ce pays pendant la période gauloise, quand il s'appelait
le pays des Ségusiaves, l'autre indiquant toutes les seigneuries
qui dépendaient au moyen-âge des chanoines-comtes de Lyon.
  Les cartes de M. de Bombourg ont été l'objet d'un examen
particulier, et ont donné même lieu à une discussion des systèmes
admis aujourd'hui pour la fixation des territoires des anciens