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ET DU VIEUX PONT MORAND 179
Dans toutes ces positions, j'ai eu occasion de le rencon-
trer et de l'apprécier. Je suis heureux de lui donner ce
témoignage de cordiale sympathie.
C'est à cette époque aussi qu'on a essayé de faire un
service de nuit par les bateaux à vapeur de la Saône entre
Lyon et Châlon; quand j'ai fait cette première course, il y
avait un beau clair de lune, mais l'astre capricieux n'a pas
permis d'en faire plus de deux (c'est de lune que vient lu-
natique).
N° 16. — Allons aux Brotteaux, etc,
De ce chant populaire dont mon enfance a été bercée,
je ne me rappelle que ces vers :
Allons aux Brotteaux
Ma mie Jeanne,
Allons aux Brotteaux
Car il fait beau.
Nous y mangerons une salade,
Nous y danserons un rigodon,
Toi-z-en bazin moi-z-en nankin
Nous nous amus'rons bien.
J'ai appelé ça des vers, parce qu'on chante ce qui ne
peut pas se lire, et qu'ordinairement les chansons sont en
vers.
N° 17. — Le pont Lafayette.
En même temps que le Conseil municipal condamnait le
pont Morand, il prononçait une autre condamnation, qui
a fait moins de bruit et qui paraît à première vue moins
motivée.