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           A L'HISTOIRE DU COMMERCE A LYON              301

prévenir les abus et statuer sur les contraventions qui
pourroient s'y commettre de la part des ouvriers. Ces règle-
ments furent homologués par arrêt du Conseil du 4 décem-
bre.
   En 1691, vu la grande multiplicité des agents de change,
le Consulat arrêta que le nombre en seroient de douze
pour les changes, et de douze pour les marchandises.
   Le 20 mai 1666, le Consulat donna un consentement au          *
sieur Bourgey, pour l'établissement d'une fabrique de
crêpes.
   Molière né à Paris en 1620, étoit fils de Pocquelin, tapis-
sier du roi et donna avec sa troupe des représentations à
Lyon, en 1653. Or, en 1670, on trouve à Lyon un tein-
turier en laine du même nom de Pocquelin. Seroit-il de la
famille de l'illustre comique, ou ne faut-il voir là qu'une
similitude de noms due au hazard ? Question à résoudre.
   En 1674, un nommé Briscito, vénitien, apporta à Lyon
la manière de mouliner les soies à la Bolonoise. Le 15 janvier
suivant, le Consulat lui alloua la somme de six cents livres
pour sa fabrique.
   Le 17 juillet 1677, consentement donné par le Consulat
à l'établissement que le sieur Glug prit à Lyon de teintures
de couleur d'écarlate.
   En 1719, plus de cent personnes notables allèrent à
Paris acheter des actions du Mississipi. Il sortit environ
douze cent mille livres de Lyon.
   Edit du Roi du 18 mai 1720, supprimant tous les droits
établis sur les soies, tant originaires qu'étrangères, et
ordonnant que la ville préleveroit à son profit, vingt sous
par quintal de soies étrangères et du Comtat d'Avignon.
   A cette époque, les merciers dont le commerce avoit
une grande importance étoient presque tous des environs