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i 82   CAHIER DES DOLÉANCES BU TIEUS ÉTAT DE LYON

remént au gré des préposés du domaine ; l'abolition du
centième denier et contrôle des inventaires dans tous
les cas où l'actif des successions ne suffit pas au paie-
ment des dettes.
    D'établir dans la régie des domaines de la couronne,
en supposant que le Roi et la Nation assemblés n'or-
donnent pas leur aliénation, une régie plus économique
et plus propre à en améliorer le produit.
    Nos députés proposeront que les Etats Généraux véri-
 fient et arrêtent, avec une sage économie, les dépenses
nécessaires pour le service de chaque département,
l'état des pensions et gratifications ; qu'ils prennent con-
 naissance de l'étendue de la dette publique, et qu'elle
 ne soit consolidée qu'après que la Constitution aura été
 fixée d'une manière invariable ; que l'état actuel des
 finances soit rendu public par la voie de l'impression ;
 que les Etats Généraux concertent un ordre invariable
 dans les finances, et des précautions sûres pour empê-
 cher ou prévenir toute dissipation de fonds publics dans
 l'intervalle d'une tenue des Etats Généraux à l'autre,
  et assurer leur emploi aux destinations qui ont été ar-
 rêtées par les Etats-Généraux.
     Qu'il soit rendu, chaque année, un compte public et
 imprimé de la recette et dépense des finances de l'Etat;
 que ce compte, avec les pièces justificatives, soit mis
 sous les yeux des Etats Généraux à l'ouverture de leurs
  séances pour être examiné avec la plus scrupuleuse .at-
 tention.
                CHAPITRE VII ET DERNIER.
                       Impôt»
  Les députés de cette sénéchaussée concourront, par
tous les efforts de leur zèle au nom du Tiers Etat de