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310          APERÇU SUR L'ÉPOQUE DE L'HOMME

bases furent bientôt confirmées en 1873 par les savantes
discussions qui eurent lieu à l'Académie des inscrip-
tions et belles-lettres (Institut de Paris) sur l'époque de
l'invasion des Gaulois.
    On put donc dire dès ce jour qu'il y avait une loi de
migration. Reprenant alors sous de vastes aspects l'étude
de l'histoire, notre compatriote y débrouilla une loi de
civilisation des nations dont la nation franque, depuis
ses débuts jusqu'à Robert, maire du Palais, est un des
types les meilleurs comme point de départ.
    Cette importante découverte exposée au Congrès d'Au-
tun,en1876(Institut des provinces),donne un moyen facile
 de contrôler les dates diverses fournies par les auteurs
 sur les événements de l'antiquité et d'apprécier la nature
des faits indiqués sur les monuments épigraphiques. La
discussion survenue entre MM. Chabas etLeNormant à
propos des éléphants de Ninive est venue cadrer d'une fa-
çon si parfaite avec les indications fournies en 1872,c'est-
à-dire un an auparavant par M. Tardy, qu'on peut dire
son système établi sur de solides bases. C'est pourquoi
il entreprit de fixer, d'apr*ès ses vues sur l'histoire des
nations, l'âge d'arrivée sur notre sol des diverses civilisa-
tions dites communément préhistoriques. Ces dates se
sont trouvées tellement en désacord avec les idées admises
jusqu'ici qu'il lui parut nécessaire de chercher un nouveau
chronomètre naturel neprésentant pas les causes d'erreurs
propres à ceux employés jusqu'à ce jour. « Mes études
sur le bassin de la Saône, dit l'auteur dans une note pu-
bliée en 1877 à l'Académie de Màcon, portèrent mon
attention sur les observations archéologiques de mes
confrères, MM. de Ferry et Arcelin. » Ces données
avarient déjà servi à M. Arcelin pour un essai de ce genre
fait par des calculs de moyennes. Grâce à la précision