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                 NOTICE SUR PAUL EYMARD                  385

des soies, de la Société d'Agriculture et de nombreux
rapports qui forment de volumineuses collections.
    En 1859, il fut reçu membre de la Société linnéenne
dont les travaux sont si connus; en 1860, de la Société
d'Agriculture à laquelle il rendit de si nombreux services;
il était membre fondateur de la Société des Amis des
Arts, de celle des Sciences industrielles, de Géographie,
d'Enseignement professionnel, et enfin, en 1877, de la
Société littéraire, historique et archéologique de Lyon,
Société renommée par ses travaux hors ligne et qui lui
ouvrit ses rangs à l'unanimité.
    Ces réunions indiquent ce que fut son intelligence, la
Compagnie des sauveteurs ce que fut son courage ; un
mot de sa générosité :
    Sa main était ouverte pour toutes les infortunes ; aux
demandeurs, il ne répondait jamais qu'il avait assez
donné; il prétendait que tout homme doit la dîmô aux
indigents; aussi était-il un membre zélé depresque toutes
les oeuvres de bienfaisance qui ont fait de Lyon la ville
par excellence de la charité.
    En 1863, il fit paraître, sous le voile du pseudonyme,
un livre charmant, sans prétention, mais plein d'humour,
intitulé: Voilai'homme,ses qualités et ses défauts,ses vertus
et ses vices, appréciés et jugés par une femme, Isabine
de Myra. Paris, Dentu,1863, in-12, avec cette épigraphe
 sinon osée, du moins assez gauloise : « Je les connais,
j'en ai fait. »
    Ce tableau de la société moderne allie la raillerie et
 l'esprit badin à la philosophie et à la morale et madame
 Isabine de Myra, Isabine est le nom de madame Paul
 Eymard, ne s'y montre ni tendre, ni commode pour les
 viveurs, les fumeurs, les joueurs, les faux amis, les vieux
 garçons, les parvenue, les fanfarons, les esprits forts s*

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