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474                  CHRONIQUE LOCALE

  Parmi les Dixains qui suivent les Rondeaux, lé cinquième
est intitulé : A la louange d'une Dame lyonnoïse :
              Laquelle a nom Loyse Perréal.

  Nous remercions M. de Larroque d'avoir publié le ma-
nuscrit de Guillaume Colletet, tout incomplet qu'il soit, et
de l'avoir enrichi de notes qui nous rappellent,à nous Lyon-
nais, tant de souvenirs.
    — On lit dans les journaux :
    « Un concours est ouvertpar la ville de Lyon pour l'exécu-
tion des statues de Philibert Delorme, Gérard Audran, Guil-
laume Coustou et Hippolyte Flandrin, qui doivent décorer
la fontaine monumentale à ériger sur la place dés Jacobins.
    « Les artistes qui désireront prendre part à ce concours
pourront se présenter à la préfecture du Rhône, 4me division
  e
2 bureau.
    « Lés demandes d'admission devront être adressées à la
préfecture avant le 15 juillet 1878, terme de rigueur. »
  — Dans sa séance du 5 juin, la Société littéraire a nommé
membre titulaire M. Quivogne, archéologue, président de la
Société des "Vétérinaires de notre ville, et, dans sa séance du
19, M. Bégule, auteur d'une grande monographie de la
cathédrale de Lyon, en cours d'impression.
   — Les lettres lyonnaises et la Revue du Lyonnais en par-
ticulier, ont perdu un de nos écrivains les plus sympathi-
ques, M. Paul Eymard, qu'une foule nombreuse a, le 29
mai, accompagné à sa dernière demeure. Le 20 mai, M.
Paul Eymard avait terminé une Nouvelle qu'il nous desti-
nait; nous la donnerons, dans une de nos plus prochaines
livraisons, avec une notice nécrologique demandée par la
Société littéraire à laquelle il appartenait. Nous n'exprime-
rons pas ici nos regrets, pour n'avoir pas à répéter ce que
nous dirons bientôt dans un travail plus sérieux.
   — A l'Exposition de Paris, l'école lyonnaise, malgré les
pertes qu'elle, a faites, soutient toujours sa réputation et
montre combien est vivace, dans notre sang, ce sentiment
artistique insufflé dans nos veines, au seizième siècle, par
les réfugiés italiens que la guerre civile jetait sur notre
sol. Flandrin n'est plus, mais nous avons Perrodin, Che-
navard et Puvis de Ohavanne qui, dans la grande peinture,
sont des maîtres aussi ; Saint-Jean a laissé tomber son ma-
gique pinceau, mais Lays, Maisiat, Castex-Desgranges* et
tout l'escadron des fleuristes l'ont relevé et couvrent leurs
toiles de chefs d'oeuvre; Sicard élève le genre presque à la