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                       CHRONIQUE LOCALE                   397
  — Quant aux courses de chevaux du mots prochain, nous
leur souhaitons le beau temps, ne pouvant faire que cela
pour elles.
   — Â part une : Biographie de M. Duplay, ancien supé-
rieur du séminaire de Saint-Irénée, par M. l'abbé Renault,
nous avons vu peu de nouveaux livrés lyonnais à l'étalage
de nos libraires, mais nous avons reçu, de Bourg, une pla-
quette de vingt-quatre pages, élégamment écrite', comme
tout ce qui sort de ta plume de M. Philibert Le Duc, et ti-
rée à quarante exemplaires, ce qui la rend des plus précieu-
ses pour les bibliophiles. Elle est intitulée : Magdeleine,
d'après quelques auteurs. Ce n'est point une biographie de
la poétique pécheresse de l'Evangile, mais un choix délicat
et heureux de quelques ouvrages qui ont parlé d'elle . Nous
sommes fier d'ajouter que la page empruntée à M. Victor
De Laprade est une des plus belles du recueil.
   — Si nos écrivains ont peu écrit le mois /passé, ils n'en
ont pas moins fait parler d'eux, dans ce grand Paris tout
éclatant de gloire.
   A la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, la So-
ciété littéraire de notre ville était dignement représentée.
   Elle avait envoyé MM. Mulsant, Guimet, Gharvet, Guigue,
George et Boy. Peu de Sociétés pouvaient offrir un pareil
nombre de délégués.
   Le secrétaire de la section des sciences, M. Blanchard, en
rappelant que M. Mulsant était toujours jeune malgré ses
quatre-vingt-un ans, lui a, aux applaudissements de tous,
adressé les félicitations les plus flatteuses à propos de son
bel ouvrage sur les Oiseaux Mouches, dont le dernier volu-
me était terminé, et au nom du Comité, il a manifesté l'es-
poir de l'applaudir encore souvent dans cette enceinte.
   Dans la Société littéraire de Lyon, a dit M. Chabouillet,
le secrétaire de la section de l'archéologie, les historiens
sont archéologues et les archéologues historiens. Aussi le
Comité est-il heureux de féliciter à nouveau cette Compa-
gnie de posséder dans son sein des érudits comme M.' Gui-
gue, archiviste du département, et quoique le Comité d'his-
toire voulût en avoir l'honneur, c'est le Comité d'archéologie
qui a obtenu de M. le Ministre de l'instruction publique la
croix de la légion d'honneur pour l'éminent archiviste lyon-
nais.
   M. George, après avoir vivement intéressé la section de
l'histoire par une lecture, a pris part encore aux travaux
de la section des beaux arts et lui a communiqué une autre
étude après laquelle M. Darcel, secrétaire de cette section,
s'est empressé de lui annoncer que les'palmes d'officier
d'académie lui étaient décernées.