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226                   BERLUC-PERUSSIS

   Ses études bien connues dans les Mémoires des Acadé-
mies d'Aix, d'Apt, Toulon, Embrun, Nice, Nimes, Mont-
pellier, Béziers, La Rochelle, Rome, Venise, Arezzo,
Palerme et bien d'autres ; ses vers charmants que, sous
le pseudonyme connu de A. deGagnaud, Y Almanach du
sonnet, le Sonnettiste, le Tournoi poétique, le Volume à
Pétrarque, la Revue de Marseille et l'Abeille du Midi
ont si souventla bonne fortune de publier, paraîtront un
jour en -volumes suivant le désir de ses nombreux amis.
Ce sera là une partie de son œuvre, celle que l'auteur
peut présenter au public; M. de Berlue nous la donnera
plus tard quand il y aura ajouté tout ce qu'on est en
droit d'attendre encore de lui, mais ce qu'il ne peut pas
dire, et ce que d'autres disent déjà à sa place, ce sont
 « ses efforts pour relever le niveau moral de notre lit-
 térature provinciale. » Sur ce, terrain mieux que sur
celui de l'histoire et de.l'archéologie où Paris, avec les
maîtres de la science, dorme une si utile impulsion, il
lui a paru que la Province pouvait beaucoup faire. Il lui
 a paru que la poésie n'avait pas besoin pour éclore de
l'atmosphère plus ou moins factice des coteries de la
capitale, de la serre chaude où quelques-uns •— d'un ta-
lent incontesté, il est vrai — cultivent, à l'exclusion de
tout autre, quelques spécialités dé fleurs et de fruits,
il lui a paru que la Province devait, à air libre, trouver
chez elle la flore la plus variée et, disons le mot, la plus
féconde, parce qu'elle était la plus saine. C'est à cause de
cela qu'on le retrouve toujours à la'tête de ces entreprises
ayant parfois le don de faire sourire quelques personnes
mais dont l'idée première est trop belle et trop bonne pour
qu'on ne leur souhaite pas de tout cœur vie et prospé-
rité.
  J'aurais dû, suivant l'usage, rendre cette note plus