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315 plicité, ioute la pensée régénératrice du Christ, dégagée du contact des inté- rêts temporels , intérêts qui ont fait, qui font encore dévier le catholicisme de sa véritable route. Si telle a été l'intention de MM. Grégoire et Collombet en remettant en lumière les écrits de Salvien , de Sidoine, de Cypvien , et dernièrement les Hymnes de Synésius, un pareil travail est noble et utile. Nous ne pouvons que les en féliciter et leur crier du cœur : courage et es- poir ! Il y a de sublimes passages au milieu de cette poésie parfois un peu trop théologique de l'évéque-philosophe de Ptolémaïs. Lamartine, dans plus d'une de ses admirables Harmonies, s'est rencontré avec Sinésius. Ceci fait l'éloge de ces deux poètes qui chantaient à quinze siècles de distance. COESAR B. PRÉCEPTES POUR LA PREMIÈRE ENFANCE (1), PAR Mme C M . * Nous avons déjà fait l'éloge de ce livre (2), justifions-le par quelques citations. Nous l'avons promis ; la tâche est douce et facile. Ce n'est pas là seulement, comme 1'^ modestement intitulé son auteur, un ouvrage pour les enfants, mais une œuvre dont la lecture offrira à tous plus d'un genre d'intérêt. Avec le précepte on trouve la forme poétique : on grandit à mesure que l'on tourne les pages de ce volume. A côté de la pensée enfantine jaillit la pensée philosophique. Soyez-en juge vous-même : L'ENFANT ET LE VIEILLARD. L'EOTAST. Oh! dis-moi, bon vieillard , pourquoi triste, abattu, Le front baissé tu vas , tout courbé vers la terre; (1) Lyon , chez Périsse frères. (Imp. de L. Perrin) , 1837, iu-12 , au profit des Pauvres. (2) Voir la livraison de février , page 160.