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plicité, ioute la pensée régénératrice du Christ, dégagée du contact des inté-
 rêts temporels , intérêts qui ont fait, qui font encore dévier le catholicisme
 de sa véritable route. Si telle a été l'intention de MM. Grégoire et Collombet
en remettant en lumière les écrits de Salvien , de Sidoine, de Cypvien , et
dernièrement les Hymnes de Synésius, un pareil travail est noble et utile.
Nous ne pouvons que les en féliciter et leur crier du cœur : courage et es-
poir ! Il y a de sublimes passages au milieu de cette poésie parfois un peu
trop théologique de l'évéque-philosophe de Ptolémaïs. Lamartine, dans plus
d'une de ses admirables Harmonies, s'est rencontré avec Sinésius. Ceci fait
l'éloge de ces deux poètes qui chantaient à quinze siècles de distance.
                                                            COESAR B.




PRÉCEPTES POUR LA PREMIÈRE ENFANCE (1),
                               PAR Mme C M .

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   Nous avons déjà fait l'éloge de ce livre (2), justifions-le par
quelques citations. Nous l'avons promis ; la tâche est douce
et facile. Ce n'est pas là seulement, comme 1'^ modestement
intitulé son auteur, un ouvrage pour les enfants, mais une
œuvre dont la lecture offrira à tous plus d'un genre d'intérêt.
Avec le précepte on trouve la forme poétique : on grandit à
mesure que l'on tourne les pages de ce volume. A côté de la
pensée enfantine jaillit la pensée philosophique. Soyez-en juge
vous-même :

                  L'ENFANT ET LE VIEILLARD.

                                   L'EOTAST.

            Oh! dis-moi, bon vieillard , pourquoi triste, abattu,
            Le front baissé tu vas , tout courbé vers la terre;

   (1) Lyon , chez Périsse frères. (Imp. de L. Perrin) , 1837, iu-12 , au profit
des Pauvres.
   (2) Voir la livraison de février , page 160.