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el brisa presque tous les bateaux qui étaient sur le fleuve. Une manufacture
de chocolat, et un bateau servant à une manufacture d'indienne, furent en-
trai nés sur la chaussée Perrache, et fort endommagés. Une usine à faire
des boutons fut également emportée par les eaux et retrouvée ensuite à
Tain en meilleur état qu'on aurait pu l'espérer. Deux jours après, le 17 du
même mois, à midi , la débâcle de la Saône eut lieu. Les glaces se sou-
levèrent d'abord, et après cinq minutes elles commencèrent à couler
sous le pont de Serin. Ce pont qu'on ne se flattait point de pouvoir conser-
ver, ne put résister à leur choc , la'quatrième arche s'ouvrit, et en moins d'une
minute le pont fut renversé. On avait pris, la veille, la précaution d'y atta-
cher des cordages pour le diviser lors de sa chute, et faciliter la désunion
des pièces de bois qui le composaient. Cette précaution contribua à sauver le
pont dé St-Vincent et celui d'Ainay, il n'y eut pas d'accidents plus graves;
personne ne périt.
                                     1801.
  Du 50 au 31 décembre, par l'effet d'un débordement du Rhône, les quais
et les rues adjacentes de notre ville, la plaine des Brotteaux et le faubourg
de la Guillotière furent inondés. La hauteur des eaux fut telle , qu'il n'y
en avait pas eu d'exemple depuis 1756.
                          ( Tablettes chronologiques de M. Pericaud. )

                                     1805.
  Le 4 mars 1805, un débordement extraordinaire de la Saône occasionne
de grands ravages sur tout le parcours de cette rivière.

                                     1812.
  Dans la nuit du 17 au 18 février, les e*ux du Rhône se sont élevées à
une hauteur prodigieuse. Les propriétés des habitants de la Guillotière en
ont éprouvé des dommages considérables.

                                     1820.
  Cette année, après un hiver rigoureux, la Saône gela, et, le 23 janvier,
la débâcle des glaces provoqua une inondation.
                                     {Voirie Moniteur, p. 1140

                                  1825.
   Le 22 octobre, un débordement du Rhône entraîne quatre arches du pont
Morand, et occasionne de grands ravages sur différents points. (Mémoire
sur l'endiguement du Rhône; par M, Guillard ; page 10, Lyon , Barret, 1834,