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74 LES UK>ULIKES. circulation au centre de la localité et donnait de la valeur aux nouvelles constructions, qui en prirent d'autant plus que presque toute la fabrique y établit ses magasins. La grande maison Riccard, place Croix-Pâquet, n° 11, a été construite en 1826, sur un terrain appartenant en partie h Mllc Dumas et sur un autre provenant de G. Voley, acqué • reur du ténement occupé parles Ursulines. Il reste bien peu de souvenirs du premier couvent des Ursulines —celui de la rue de la Vieille-Monnaie ; — mais les documents que je fournis prouvent que l'emplacement du claustral de ces institutrices était limité par la rue de la Vieille-Monnaie, la place Croix-Pâquet et la montée de la Glacière (aujourd'hui rue Romarin). Le quartier est entiè- rement métamorphosé et très peu de personnes se doutent de l'existence sur ce terrain des religieuses, dont le P. Saint- Aubin analyse ainsi l'histoire en quelques mots : «L'an 1633, « 28 octobre, les Ursulines du premier couvent, qui est a « la côte Saint-Sébastien (1), firent une colonie de leurs « filles auprès de Saint-Just, où elles bâtirent un monastère « qu'elles dédièrent à Saint-Louis. Ce fut le deuxième,qui paraît « assez de dessus le pont de bois de Bellecour (2). Le troi- « sième qu'elles établirent a l'autre vallon du même costeau « de Fourvière et dans la paroisse de Saint Paul, fut dédié « a saint Augustin, l'an 1651. Ainsi leur zèle s'étend sur « deux montagnes, occupant une pente en l'une et deux en « l'autre, comme voulant embrasser toute la ville, pour le « profit et le salut de petites filles qu'elles instruisent a la « piété. [Hist. de Lyon, 1666, p. 294.) Paul SAINT-OLIVE. (t) Partie de la place Croix-Pâquet, qui est en pente et qui va rejoindre \a montée Saint-Sébastien. (2) Ce pont existait sur l'emplacemant actuel de celui dcTilsitt.