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                            BECHE VELIN                           507

 lotiére « redevint faubourg de Lyon, par suite d'un arrêté du
 « représentant Poulain-Grandprey, du 1 er frimaire an IV —
 « 22 novembre 1795 — et il porta ensuite le titre de ville. »
 (Cochard. Guide du voyageur.) Enfin, la question a été en-
tièrement tranchée : un décret du 22 mars 1852, signé
Louis-Napoléon, président de la République française, réu-
nit à la commune de Lyon les faubourgs de la Guillotière,
de Vaise et de la Croix-Rousse sous l'administration préfec-
torale de M. Vincent, laquelle dura du 9 novembre 1851 au
21 avril 1852.
   L'emplacement de l'église de Saint-André était occupé
avant laRévolution, par une chapelle sur laquelle M. D.Meynis
(Le culte de la Sainte Vierge à Lyon. 1865) donne les rensei-
gnements suivants : « A l'extrémité du faubourg de la Guillo-
« tière, il avait été fondé, par des mariniers, un oratoire sous
« le titre de Notre-Dame de Béchevelin ; c'était le nom de
« l'endroit où il était situé. Le principal ornement de la
« chapelle consistait en un bas-relief en pierre, représen-
« tant la sainte mère du Christ assise, et le corps inanimé
« de son fils sur ses genoux. Mutilé par les iconoclastes
« révolutionnaires, ce bas-relief a été transporté a l'Hôtel-
« Dieu et restauré. Il occupe le dessus d'une porte qui sert
« de communication entre l'église et un couloir conduisant
« à la galerie méridionale de la première cour. »
   « Depuis quelques années, ce bas-relief, de 1 mètre
« 20 centimètres de hauteur sur environ 75 centimètres de
« large a été remis a l'église de Saint-André et placé dans une
« nouvelle chapelle, dédiée a Notre-Dame de Béchevelin. »
« (Louis de Cissey. Notre-Dame de Béchevelin) (1).


 (t) On lit près de ce bas-relief l'inscription suivante :
 In memoriam sacrœ et vtteris beatœ Maria imaginit loco titulo Bêche-