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FRAGMENTS SUR LYON. 171
Thérèse-Françoise Bottu de la Balmondiêre, morte le
20 août 1842, le laissa aux religieuses du Sacré-Cœur.
Il a été occupé, quelque temps par la recette générale.
Les salles de cet hôtel étaient peintes par Bidault. On y
voit encore un fort beau salon.
Rue Sainte-Hélène. — L'hôtel qui est en face de la
Cour des Fainéans, fut "bâti par Biaise Denis de Cuzieu,
échevin en 1733.
Rue de la Charité, l'hôtel de Lacroix-Laval fut bâti
vers 1741, pour cette famille, par M. Berthaud, voyer
de la ville.
En face est l'ancien hôtel de Nervo, dont les jardins
ont fait place à des constructions. Les salons renfermaient
des travaux assez précieux.
Rue Mandelot, n° 4, inscription sur une pierre en-
châssée dans le mur de façade.
Margaretœ ioannis Baraillon, régis in
prœfect. Lugd. consil. et M. Baronat, filiœ
prœclarœ ah ineunte œtate institutœ fide et
pietate conspicuœ oui apprime optatam libero-
rum partus et educationis voluptatem dene-
garat natura ipsis naturœ legibus immaturo
funere VIII, id. dec. CIO. ICO. obsequenti.
Petr. Âllard. consil. reg. conjugi chariss
mœrens posuit.
en haut un écu en lozange entouré d'une cordelière, parti
d'Allard et de Baraillon.
D'Allard : d'azur à la bande d'or, chargée de trois alé-
rions d'azur.
De Baraillon, d'argent au lion de gueules à la bande
d'or brochant sur le tout.
Pierre Allard sieur de Sardon, né à Rive-de-Gier,
conseiller du roi au présidialdeLyon, auditeur de camp,
conseiller au Parlement de Dombes, échevin en 1607,
avait épousé, le 15 avril 1581, Marguerite Baraillon.
MûREL DE VOLEINE.