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DE LA RÉUNION DE LYON A LA FRANCE Etude historique D'AP1\ÈS LES DOCUMENTS ORIGINAUX. SUITE (*} Les arbitres provoquèrent des enquêtes dans le pays. Les résultats de l'une d'elles apprenaient à Guillaume de Plasian que les prétentions de l'Église étaient fort exagé- rées. Elle estime, disait-on, 10,000 livres le produit an- nuel de sa juridiction. Or, la part de juridiction que lui a cédée jadis le comte de Forez ne valait pas grand chose. Du reste, l'archevêque ne perd pas autant qu'il le croit : son droit de monnayage gagnera au lieu de décroî- tre... etc. (1). Le 27 décembre 1312, Philippe le Bel désigna à ses (*) Voir la livraison d'octobre. (1) Arch. nat., Trésor des Ch., J. 269, n e 78. Sous cette cote se trou- vent trois pièces. Les deux premières sont semblables : c'est un factnm adressé aux seigneurs estimateurs (G. de Plasian et J. Bertrand). La troi- sième est également un choix de renseignements fournis aux enquêteurs ; mais ces renseignements diffèrent de ceux contenus dans les deux autres pièces. Nous avons emprunté (V. le texte) à ces deux sources nos détails.