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'7 . . . - g ; L'AMANTE DU RHONE r ^^J — 4 mes honorables Collègues de la Société littéraire de Lyon. O Lyon ! ô ville que j'aime, Toi, la cité de Soulary, Les Muses t'ont toujours souri, Et tu portes un diadème Tout fait de grandeur et d'amour ! Tu trônes sur l'onde bleuâtre, Notre beau Rhône t'idolâtre, En te caressant chaque jour. Second diamant de la France, Diamant de la plus belle eau, D'un éclat à jamais nouveau. Laisse renaître l'espérance Te dotant d'un riche avenir ; Sur ton noble lion assise, Va, le courage t'électrise, Rêve au passé, fier souvenir. Mais dans le présent, tu travailles, O reine, de tes belles mains, En semant l'or sur tes chemins, De même qu'au jour des fiançailles; Et de ton manteau de velours, De ta longue robe de moire, Tombent, pour ta plus douce gloire. Les plus charitables secours.