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450 COLONGES AC tfoNT-D'oR. 1254. — Guy de Mont-d'Or, fils de Raynaud, fait hommage à l'abbé Pierre de l'Ile-Barbe, de ce qu'il possédait au Mont-d'Or, depuis le ruisseau de Tarenceu, et des deux côtés de la Saône, vers Fontaine et Vimics (aujourd'hui Neuville). [Masures, t. I, p. 168.) 1272. —Guillaume de Mont-d'Or, damoiseau; faithommage à Girin de Sartines, abbé de l'Ile-Barbe, de tout ce qu'il tenait à Saint-Cyr et à Colonges, depuis ce même ruisseau de Taren- ceu jusqu'à la Saône. (Mazures. id.) Il est assez remarquable que la rue Gayet, nommée jadis charrière Gayet, qui était le lit de l'ancien Tarenveu ou Mont- gela, partage encore les communes de Saint-Cyr et de Colonges. Nous n'avons pu trouver l'époque du changement du nom de Tarenceu en celui de Mont gelé. Nous, savons cependant qu'en 1559 il existait un territoire de Montgela, avec la fontaine. (Testaments, vol. XIII. Arch. de Lyon.) GAGN1ÈRE. — Cette appellation qui indique dans le plan terrier de 1785, un petit ténement compris dans l'angle des che- mins de la Côte et de la Pelonnière, s'est appelé aussi venière et aujourd'hui la velinière. Nous ignorons d'où dériveut ces noms, mais quant au lieu, en lui-même, il faisait partie jadis du grand territoire d'Epelluis. GASS1ÈRE (la). — Nom de lieu du plan terrier de 1785, se rapportant à un petit ténement compris entre la Saône et l'extré- mité du chemin de la Pelonnière, où se trouvent actuellement les maisons Servandon, Mercier et autres jusqu'au pont de Fon- taine. GARE (la). — Cette dénomination toute moderne est destinée à absorber les lieux voisins et à leur faire perdre leurs vieux noms au profit du sien. GORGE (la). — Nom qu'on donnait avant la formation du clos Bergier, à la partie de terrain qui recevait l'eau du Mont-