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                COLONGES AU MONT-D'OR
   ÉTUDE TOPOGRAPHIQUE, ÉTYMOLOGIQUE ET HISTORIQUE




                                SUITE (*)



   COLONGES (la). — Ce petit ténemenl, cité dans la table des
cartes du plan terrier de 1785, est situé entre Peytel et la Raton-
nière. Raymond de la Chaux, dans son testament de l'an 1372,
parle de la vigne de la Colonge. Mais nous ignorons sa situa-
tion précise.

  CORDIERES (les) ou CHAMARERIE. — On appelle de nos
jours les Cordieres le territoire compris entre le chemin des
Marguerites n° 13, au couchant, et le chemin n° 4, dit chemin
de la Pelonnière, au levant. La source du clos de M. Lemire,
appelée jadis Fontaine des pierres blanches, faisait mouvoir une
corderie à l'époque du cadastre, en 1825. Or, ce même territoire
se nommait, avant la Révolution, la Chamarerie, parce que le
chamarier de l'abbaye de l'Ile-Bàrbe y avait une demeure. Le
nom de Cordieres fut substitué à celui de Chamarerie, le
présent l'emportant sur le passé.
  COTES DE LA PELONNIÈRE. — Ce sont les mêmes côtes
que celles de Chareiz'.eux (Voir ce mot.)
   COTES DU POISAT. — Le territoire du Poisat est compris
entre le chemin n» 27, dit de .Roche Corbière, au couchant, et
le chemin n° 26, dit chemin du Poisat, bornant le domaine de
M. de Saint-Romain, appelé château de Tourvéon. Ces mots
de côtes du Poijsat signifient côtes de la montagne. Le mot Poisat
dérivant du bas latin, podium et pogium, poggio en italien,
 poyo en portugais ayant la signification de montagne,

  (*) Voir la précédente livraison.