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164                     ETIENNE MARTELLANGK.
    Déjà, le 20 juillet 1520, les recteurs du collège le vou-
 laient quitter à cause de la peste qui en avait chassé les
 écoliers (34). Nous notons des pensions payées aux ré-
 gents de 1530 à 1533; le 18 avril 1535, les régents Jac-
 ques Astier et Denis Long étaient aux gages de 20 livres
 tournois par an ; mention est faite d'affaires relatives au
 collège, de 1537 à 1550.
    Selon Mermet (35), le collège ne fut fondé que le 30
juillet 1549, avec la dotation de la ville. « Les consuls
acquirent des moines de Bonnevaux une maison et un jar-
din vis-à-vis du couvent des Carmes, et c'est là que furent
installés le principal et les professeurs d'une maison'd'é-
ducation qui, après quelques années d'existence, était re-
nommée par le talent des régents et le nombre des
écoliers. »
    Le 15 juillet'1562, le collège fut transféré chez les da-
mes de Saint-André-le-Haut (36) ; mais les religieuses s'é-
tant remises, peu de temps après, en possession de leur
couvent et de leurs dépendances, l'établissement fut ré-
tabli dans son ancien local.
   Nous trouvons au poste de principal, le 29 janvier 1585,
Mathieu Jacquemet; le 29 janvier 1590, Fournier, aupa-
ravant principal du collège de Valence, et enfin, le 5 sep-
tembre 1601, en 1602 et 1603, Antoine Poursand(37).
   Dès 1599 et 1600, la ville s'occupa de solliciter la direc-
tion du collège par les Jésuites ; le 3 octobre 1599, elle

  (34) Folio 3, recto. La peste était aussi à Lyon à cette époque ; voyez
notre notice sur Jehan Perrêal et Edouard Grand, ch. iv.
  (35) Ancienne Chronique de Vienne, 1845, p. 2.
  (36) Inventaire déjà cité, p. 516 verso.
  (31) Poursan, Porsan ou Person? Voyez Chorier, 1659, p. 226 et
462, et, plus loin, nos détails historiques sur le collège de la Trinité, à
Lyon.