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COLONGES AD MONT-D'OR. 4SI
gela, qui avait formé gorge ou ravine dans sa course vers le
pré Saint-Martin.
ILAND, ISLAND, ILES DE ROYE. — Le territoire compris
entre le sentier des sables, la Saône et le chemin du Rochet, Ã
sa jonction avec celui du port de Colonges à la Pelonnière, s'ap-
pelle lland ou Island, dérivant des lies qui se trouvent en face
de ce territoire. Ces îles s'appelaient, en 1785, îles de Joussonx,
et maintenant îles de Roye, parce qu'elles font face au plateau
de Roye, de la commune de Fontaine. Dans le plan terrier de
1785, on voit assez bien dessinés les moulins de M. Cériziat, en-
suite de M. Rambaud. Depuis près de trente ans, ces moulins
n'existent plus et une digue submersible rend le bras de la Saône,
où ils étaient, tout à fait impropre à la navigation et au dévelop-
pement d'une force motrice quelconque. Nous croyons fort que
Berlion d'Illins, chevalier, frère d'Arnulphe, de Colonges, riche
chanoine de l'église de Lyon, qui testa en 1250 ; de même que
Guigue d'Illins, témoin à un testament avec Guillaume de Co-
longes, en 1201, ne sont autres que des seigneurs d'lland??
Quant à ces Guillaume et Arnulfe de Colonges, nous ignorons
où était leur demeure paternelle; tout ce que nous savons c'est
qu'un Zacharie de Fontaine était leur parent et qu'ils possé-
daient de grands biens à Saint-Romain, Couzon, Albigny et
Anse et probablement à Colonges, où Berlion d'Illins. (Berlion
des Iles) prit le nom du fief ou pays de chasse et de pêche qu'il
possédait ? ? ?
G. DEBOMBOURG.
A continuer.