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ETIENNE MARTELLAKGE. 425 er délibération municipale, du 1 mai 1565 (127) remplie aux trois quarts de considérations sur la nécessité d'un enseignement catholique, notamment que ce collège se- rait « remis et dressé pour servir de séminaire à la jeu- nesse sous la charge, direction et conduite de docteurs et régenta de l'ordre du nom de Jésus, » l'indiquent assez. Quoi qu'il en soit, Auger sans refuser, sut se faire prier; il déclara ne pouvoir prendre un engagement définitif qu'après l'autorisation du Pape et du Général. , Un bref du pape Pie V, du 15 août 1565', leva toutes les difficultés et il ne s'agit plus que de régler le contrat à in- tervenir. On fonctionna dans ce but à titre d'essai et dans le provisoire, jusqu'au 14 septembre 1567, époque où in- tervint l'acte important qui confiait, d'une manière défini- tive, l'établissement au pères Jésuites. Le motif probable qui guida les^ pères dans ces négocia- tions fut d'obtenir une augmentation de l'indemnité de 400 livres tournois,chiffre antérieur et, tout à fait insuffi- sant qui fut doublé, et enfin d'avoir une concession à per- pétuité, laquelle seule pouvait permettre à la congréga- tion de faire de ses propres deniers, les dépenses indis- pensables pour des constructions et pour le mobilier. L'acte dressé par le notaire royal, secrétaire du Con- sulat, et fort long et diffus ; on y sent, de même que dans la délibération du 1er mai 1565, la dictée des pères. Après un préambule très-long, devenu précieux ce- pendant pour nous en ce qu'ilrelate l'historique de l'éta- (127) Registre consulaire BB 87. Voir le procès-verbal de la remise des clefs du collège, lesquelles étaient encore entre les mains de la veuve d'André Martin, par Néiy de Tourvéon, conseiller du roi, lieutenant et magistrat civil en la sénéchaussée et siège prcsidial, du l*r mai 1565 (Re- cueil factice déjà cité note 104). 28