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                      CONSIDÉRATIONS SUR LA DOMBES.                             17

      Alors aussi, quoique situées dans l'archiprêtré de
    Dombes, toutes les terres qui appartenaient aux ducs
    de Savoie prirent le nom de Bresse : ainsi Lay ou Pont-
    de-Veyle, Grièges, Cornaoranches, Mépillat, Fleurieux
    près de Châtillon, Clémentia, l'Abergement, Montanais,
    Mionnay, Rillieux, Saint-Didier-de-Miribel.

       Vers cette même époque on voit, pour la première fois,
    la dénomination de Petit Franc-Lyonnais,      appliquée,
    par arrêt du Parlement de Paris du 22 décembre 1525,
    aux terres et seigneuries que possédaient le Chapitre de
    l'Eglise de Lyon et l'Abbaye de File-Barbe, dans le pays
    ou archiprètré l'e Dombes (1). En s'éclipsant de la

       (1) Aux portes de la ville de Lyon, à son extrémité septentrionale,
    commençait le Petit Franc-Lyonnais. Les villages de Cuires, la Croix-Rousse,
    et un tiers do Caluires en faisaient partie. Ceux de Fontaines, de Roche-
    taillée, de Fleurieu, en dépendaient également; Neuville, autrefois Vimy,
    en était la capitale.
       Dans l'enceinte actuelle du département de l'Ain, le Petit Franc-Lyonnais
    comprenait encore la commune entière de Génay, le hameau de Bernoud,
    dépendant alors de Massieux et aujourd'hui de Civrieux, le quart de cette
    ancienne commune de Civrieux, et une faible portion de celle de Saint-
\   Jean de Thurigneux.
      Une seconde partie du Petit Franc-Lyonnais se composait des communes
    de Saint-Bernard, Riottiers, et d'un tiers environ de celle de Saint-Didier
    de Formans.
      A l'exception de Cuires, la Croix Rousse et Caluires, qui étaient de l'archi-
    prêtré des Suburbes, tout le Petit Franc-Lyonnais faisait partie de l'archi-
    prêtré de Dombes.
       L'arrêt de 1525 est le premier document dans lequel se trouve exprimé
    le mot de Franc-Lyonnais. Aussi, dans une requête du 8 juin 1556, rap-
    portée au Recueil des Titres et Privilèges de ce pays, p. 60, voit-on qu'en
    parlant du mandement de Génay et de Bernoud, l'on s'exprime ainsi : les
    habitants des dits lieux que Von dit PRÉSEXTEIIE.XT DU rR.ixc-i.TOx.vAu.
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