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132        DE L'ÉTAT ACTOEL DE LA PHILOSOPHIE

 losohie hégélienne, et d'une brochure écrite récemment con-
 tre Frendelenbourg, GABLEK est quelquefois classé dans la
 droite hégélienne. Quant à nous, nous préférons réserver la
 qualification de droite pour ceux d'entre les hégéliens qui
 sont partisans décidés du théisme. Gabier ne l'est pas ; il pen-
 che sans doute de ce côté, mais il a tout aussi bien soutenu
 des principes qui sont contraires à cette doctrine. Il con-
 vient donc de le ranger dans celle des fractions du hégélianisme
 qui, de sa nature, est indécise comme Gabier paraît l'être
 lui-même.
    Nous ne prétendons pour cela nullement que .«a doctrine
soit identique avec celle des deux autres professeurs que nous
avons placés dans la même catégorie. Quant à la valeur que
Gabier accorde à la Méthode par exemple, il diffère essen-
 tiellement de Marheineke. Car tandis que ce dernier, de
concert sur ce point avec Michelel, a déclaré tout récem-
ment que la méthode hégélienne seule était à ses yeux toui
 à la fois le centre du système et le principe de la doctrine
spéculative, Gabier, de son côté, a enseigné, dans une bro-
chure contre Frendelenbourg sur laquelle nous reviendrons
plus bas, qu'on doit se garder de croire qu'en attaquant la
méthode de Hegel on attaque le système lui-même, vu que,
dit-il, la méthode hégélienne n'est nullement le principe do
la philosophie de l'absolu.
    C'est ici que nous nommerons encore le plus convenable-
ment deux professeurs de Berlin qui, parce qu'ils ne se sont
jamais prononcés sur les questions (héologiques qui divisent
l'école, et qu'ils n'ont appliqué les principes hégéliens qu'à
des disciplines étrangères à la philosophie de la religion, ne
peuvent être classés ni dans la droite, ni dans la gauche, et
dont le silence nous permet peut-être de dire qu'ils sympa-
thisent le plus avec le centre hégélien.
    HOTHO ne s'est livré de préférence qu'à des études esthéti-