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                         TROUVÉES A LYON.                   361

des eaux thermales qui se trouvaient dans l'enceinte d'un
temple d'Apollon situé sur la colline de St-Irénée, et que des
fouilles bien dirigées pourraient probablement faire retrou-
ver. Il prouve cette assertion par l'exemple des eaux chaudes,
situées à 5raillesdeSmyrne, auprès d'un temple d'Apollon, dont
Chandler a découvert les débris (t. I. p. 186 : BARBIE), eaux
dans lesquelles s'était baigné le rhéteur Aristide (JEBB : Sacr.
Serm., t. 2, p. 306; idem, t, I, p. 253, 202, 307) et que
Philostrate appelle Bains d'Agamemnon (Heroic.j). 94, Bois-
SONADE). Apollon était le dieu de la médecine ; Esculape l'é-
tait aussi, et il y avait, à Pergame, dans l'enceinte de son tem-
ple, une piscine-sacrée d'eaux thermales dans laquelle Aris-
tide s'était baigné. Enfin, on avait consacré un grand nombre
d'eaux thermales à Hercule, qui était surnommé Itxrpmoç
médecin habile, comme on le voit dans Plutarque (Amat.,
p. 761). Les prêtres s'étaient emparés de ces bains salutaires,
et en avaient lié l'usage à la religion.
                        DEUXIÈME INSCRIPTION.

                     C. IVLIVSSABlNIANVS
                              NAVTA RHOD
                       IN HONOBEM
                  NAVTARVM RHODANICOR
                           DAT
   Cette inscription est répétée sur les deux longues faces
d'un parallélipède. Ou lit sur chacune des deux petites :
                           DEDICATIONE
                              DONI HVIVS
                                OMNIBVS
                        NAVIGANTIBVS * III (l)
                                  DEDIT

  (r) Cet aslériqnc désigne !e signe du Denarius,