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                                  BIBLIOGRAPHIE.                                          99

PAIIUSKA, OU L'ORPHELINE DU M O N T - D ' O R , TAR J.-D.   Ë. ; 2 VOL. -12. P R I X : 6 à R ,

      CHEZ. MM.    MIDAN, GIRAUDIER, NOURTIER, ET AU BUREAU DE LA REVUE.


  Sous ce titre, M. J . - D . B. a cherché à donner, dans une action simple et
naturelle, un cadre aux descriptions de notre pittoresque contrée, et aux émou-
vantes péripéties de cette mémorable retraite de Moscou, ainsi qu'aux grandes
infortunes de la nation polonaise. On sent sous ces pages un cœur français
qui bat à tous les souvenirs de la patrie, et qui a gardé un culte profond à la
mémoire de notre moderne César. L'amour du sol natal respire dans ce livre,
et l'on peut dire q u e , sous la personnification de Pauliska, l'auteur s'est mis
constamment en scène dans cette appréciation des luxuriantes campagnes du
Mont-d'Or, et du merveilleux pauorama qui se déroule sous uos yeux du haut
de ces cimes élevées. Il règne en tout ce récit une admiration idyllique qui
vous fait aimer à la fois le pays et l'écrivain. Il faut, en effet, comme M . J .
D . B . ? avoir vécu longtemps dans nos campagnes du Lyonnais pour s'être ainsi
imprégné de leurs beautés et de leurs calmes splendeurs.
  A la suite de Pauliska, l'œuvre principale, se trouvent jetés deux chapitres
épisodiques ; l'un consacré à rappeler le souvenir du maréchal Suchet, dont
l'enfance s'écoula à St-Rambert-1'Ile-Barbe, et l'autre à constater la visite que
firent au Mont-d'Or, en 1 8 4 4 , les chefs arabes pendant leur tournée en France.
Ces deux chapitres se font lire avec intérêt, car ils apportent des faits peu
connus, le premier, sur l'une des gloires militaires de l'Empire, et le second,
sur les usages de nos alliés les Arabes.
  M . J . D. B. avait déjà publié une petite Galerie Historique à l'usage de la
jeunesse ; son nouvel ouvrage s'adresse à tous les lecteurs, et se trouve appelé
à un succès plus grand dans la contrée qu'il retrace avec tant de naïve fidélité.


  DESCRIPTION DE L'ÉCRIN D'UNE DAME ROMAINE, PAR M .                 A.   COMARMOND.

                                      LYON, I N - 4 " .


  Au mois de juin 1 8 4 1 , les Frères de la doctrine chrétienne, en agrandissant
l'immense établissement qu'ils possèdent sur le versant oriental de Fourvière,
et qui appartenait autrefois aux Lazaristes, firent une importante découverte,
celle de plusieurs centaines de médailles, en argent et de bijoux en or enfouis
dans un mur d'origine romaine. Mais, avant qu'ils se fussent aperçus de cette
riche trouvaille, plus de 2000 médailles et quelques pièces de bijoux avaient
déjà été détournées par les ouvriers employés à fouiller le terrain. Les médail-
les tombées en la possession des Religieux vont du règne de Vespasien à celui
deSeptime Sévère. Elles sont d'argent, à l'exception de deux médailles de