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ET AMÃODAT FAIVRE. 179 vol. in-8°. Ceci est un des bons travaux religieux de l'auteur, et grâce à celle version des Lettres d'un illustre apôtre des temps modernes, on peut recueillir avec facilité les plus pré- cieux documenls sur l'état des missions des indes el du Japon, à une époque où la religion chrétienne s'y introduisait par l'habile dévouement de nos prêtres européens. M. Faivre joignit plus lard à celle utile publication les Lettres des missionnaires du Japon, ou Supplément aux Let- tres de saint François Xavier ; Lyon, Rusand, 1830, 1 .vol. in~8°. L'ouvrage a eu un secor.d frontispice. Comme il faisait son étude favorite des questions religieu- ses , et qu'il aimait à se mêler aux luttes dogmatiques, M. Faivre fit paraître, en 1835, un opuscule intitulé: Le soi-disant pasteur de l'Eglise évangélique de Lyon, M- Monnot (lire Monod), mis aux prises avec lui-même et ses co-religionnaires, par un catholique romain; Lyon, Guyot, 1835, in-8°.— Réimprimé sous ce titre: Le Ministre protestant aux prises avec lui-même et ses co-religionnaires; Lyon, Pélagaud, Lesne el Crozet, 1836, in-12. La cause de cet opuscule théologique de M. Faivre, ce fut le Récit des conférences qui ont eu lieu, en octobre, novembre et décembre 1834, entre quelques catholiques romains et fauteur, par Adolphe Monod, pasleur de l'Eglise évangélique de Lyon, (Lyon, 1835, in-8°). Le fond de la discussion avec Monod, c'est principalement la Bible, considérée sous le point de vue de la clarté el de la suffisance comme tribunal suprême, in- faillible. M. Faivre s'attache à montrer, par les paroles de son antagoniste, que la Bible n'est pas tellement claire qu'il ne faille à côté d'elle l'autorité de la tradition et d'un juge, qui ne saurait être la raison particulière de chaque individu. Un livre qui mérite d'être rappelé avec éloge, c'est la tra- duction publiée sous ce titre par M. Faivre : Démonstration de la vérité évangélique par les philosophes païens, ou Moyens