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                    FAMILLES CHEVALKRESQUES                  429
    {Ùaleries de Versailles, I, 324.—Roger, 174, 373.—P. Gras,
 Les Sires de Cousan, dans la Revue Forézienne, I, 213. —
 Guichenon, Hist. de Dombes, 2e édition, II, 164. —Manus-
 crits de la Bibliothèque de Lyon, n° 888.— Annuaire de la
 Société de l'hist. de France, 151. — Lachesnaye des Bois.
 V, 463. — P . Anselme).

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           P H I L I P P E DE MONTDOR (1106).
              D'hermines, à la bande de gueules.
    Quand Bohémond, prince d'Antioche, vint en France, au
 mois de mars 1106, pour solliciter des secours en faveur des
 chrétiens de l'Orient, l'un des chevaliers qui le suivirent à
 la croisade, fut Philippe de Montdor, l'un des plus anciens
 représentants connus de la famille chevaleresque de ce nom.
   L'origine des Montdor remonte à une époque si reculée
qu'on les a rattachés au fameux paladin Roland, dont ils se
flattaient de posséder le cor. Suivant Le Laboureur, l'arche-
vêque de Lyon, Aluvala, mort en 895, appartenait à la famille
de Montdor, qui a fourni aussi deux chanoines 'comtes à
l'église métropolitaine, en 1193 et 1514. Ses diverses bran-
ches ont possédé les seigneuries de Collonges, Hoirieux,
Rontalon et ^Châteauvieux dans le Lyonnais , et celle de
Chambost dans le Beaujolais. L'une de ces branches est
encore représentée à la Guadeloupe.

   (Symphorien Guyon, Histoire de l'église et diocèse, ville et
université d'Orléans, 1 partie, 355. —Lachesnaye des Bois,
                      â„¢
X, 303. —Morel de Voleine et de Charpin, Archev. de Lyon.
18. — Mazures de l'Isle-Barbe, 448).

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         PIERRE DE RÉOTIER (de 1107 à 1116).
  Une charte, qui se place entre l'année 1107 et 1116, nous
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