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                     CHATILLON ET CHESSY                     409

limitrophe de Châtilion et, qui plus est, on y trouve énon-
cée une limite commune a toutes les deux.
    Je suis donc amené à reprendre mon argumentation en
l'étayant et la contrôlant à l'aide du nouveau titre décou-
vert et publié par M. le docteur Missol.
    Je procéderai par une double démonstration négative et po-
sitive, montrant d'une part que les points de repère indiqués
ne peuvent délimiter l'ensemble des paroisses ; en second
lieu qu'ils coïncident parfaitement avec les limites de l'une
d'elles et qu'on les y retrouve presque tous.
    L'impossibilité d'appliquer les lieux désignés dans la
charte de Châtilion à la délimitation des dix paroisses
qu'elle nomme est telle qu'elle a déjoué la sagacité et l'éru-
dition du savant auteur des Fieux châteaux du Lyonniis.
    Partant d'un point près de Charnay (carte 1 n° 1) ces limites,
 suivant son système, aboutissaient a l'Azergue, soit en face
 delà Colletière (n° 2), soit près de Dorieux (n° 3), l'auteur
 hésitait sur l'identité du chemin de Croze de la Charte avec
 le chemin actuel de la Creuze a Châtilion. De Dorieux, qu'il
 faut forcément adopter, on remontait la Brévenne jusqu'à un
 point (n° 3), entre l'Arbresle et Saint-Germain, qui auraitélé la
 Roche-Clusel. Jusque là, cette délimitation est admissible,
 mais il faut remarquer qu'elle est absolument arbitraire puis-
 que pas un des noms indiqués dans la charte ne se retrouve
 actuellement sur le parcours de Charnay à Saint-Germain
 en passant par le pont de Dorieux. Mais à partir de Saint-
 Germain les difficultés s'accroissent : pour rencontrer le
 lieu des Places (n° 4) a Sarcey que l'on regarde comme
 celui que désigne les franchises, il faut passer bien en
 dehors des limites réelles en suivant une ligne de cinq kilo-
 mètres à vol d'oiseau, à moins de s'exposera rencontrer,
 sur le trajet, le hameau de Glay (n° 5), accepté comme se
 rapportant au trêve de Lays qui n'est énoncé qu'après. En