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                    LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON                    38'J

amateur ; il les achetait pour s'en servir et non pour les
regarder, les habiller à neuf ou les gâter, en leur enle-
vant leur cachet et souvent leur mérite, à cause de leur
ancienne reliure, comme le font malheureusement tant de
collectionneurs peu intelligents. Il s'était fait une biblio-
thèque et non un cabinet ; ses livres étaient ses outils et il
dédaignait d'avoir des outils avec de beaux manches ; on
pourrait dire même que ses livres étaient généralement
en mauvais état. Le catalogue, qui en a été dressé, com-
porte 1980 numéros, dont
  149 pour la théologie,
    29 pour la jurisprudence,
    99 pour la philosophie,
    10 pour la médecine,
    39 pour les sciences et beaux-arts,
    97 pour les belles-lettres,
  156 pour les poètes latins,
    24 pour les poètes grecs,
  167 pour les poètes français.
  Cette dernière série était des plus riches en éditions
anciennes et modernes. Il s'y rencontrait, entre autres,


qu'en l'année 1661, dans les colonnes de la France littéraire, et qui
promet de l'achever bientôt. Cette partie, disposée comme la pre-
mière, suivant l'ordre chronologique, renferme les principaux événe-
ments qui se sont passés à Lyon : élection du consulat, oraisons doc-
torale, entrés des personnages célèbres, fêtes et cérémonies civiles ou
religieuses, publications littéraires, procès curieux, extraits des cor-
respondances entre les hommes de lettres et les savants (Patin, Spon,
Falconnet, Crossette, Menestrier, etc.), anecdotes piquantes, bons
mots. etc. M. Péricaud, en ajoutant à son œuvre une innombrable
quantité de notes, de critiques et df commentaires, en a fait un mo-
nument curieux, que l'on pourrait nommer les archives littéraires,
biographiques, bibliographiques et municipales de Lyon. — V. V.