page suivante »
LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON (SUITE.) * Mais l'administration supérieure, réveillée momenta- nément de sa torpeur par les rappels du gouvernement, y retombait bientôt après. Ainsi, malgré les pressantes sollicitations de MM. Tabard et Brun pour la conservation des belles tablettes de plusieurs bibliothèques des ci-devant monastères, rien n'avait été décidé et le fut encore à cet égard jusqu'au 13 pluviôse an V (janvier 1796). Ge jour, cependant, l'administration départementale se souvient qu'il y a des mesures à prendre et publie l'arrêté suivant : « L'administration départementale du Rhône, séant à Lyon, délibérant sur la pétition du citoyen Gilibert, professeur de l'Ecole centrale et commissaire bibliographe pour le transport et réunion au Dépôt unique à la ci-devant abbaye de Saint-Pierre de toutes les bibliothèques monastiques et autre éparses dans le canton de Lyon, « Arrête : « ART. 1er. —Les boiseries et tablettes provisoirement exceptées de la vente du mobilier national et qui formait ci-devant les Bibliothèques des Cordeliers, des Carmes- Déchaussés, la Bibliothèque et les archives des ci-devant (*') Voir la précédente livraison.