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36 NOTItE-DAMIÎ DE LA PLATIÈRE. d'Adon, rend compte à Cbarlemagne des reconstructions qu'il a fait opérer, parmi lesquelles il signale les églises de Saint- Nizier et de Sainte-Marie ; et l'on ne peut pas se tromper sur la question de savoir quelle était celte église de Sainte-Marie ; car il paraît qu'il n'en existait alors à Lyon qu'une seule sous ce vocable exclusif. (Ahn. del755 —Péricaud aîné. Arch. hist, t , I , p.342; t, IV, P. 38. — Descript. de Lyon. 1741. —Colon, hist. litt. II, p. 201.) Ce ne fut môme que longtemps après, dans le xue siècle, que s'éleva la chapelle de Fourvière. Voici, au sujet de la plus ou moins grande antiquité de cette chapelle, les opinions dés deux auteurs qui se sont occupés de son histoire. M. l'abbé Cahour, dans son livre de Notre-Dame de Fourvière (1838), penche vers l'opinion qui assigne une haute antiquité à la chapelle; cependant il n'est pas trop affirmatif : « On regrettera, « dit-il, de ne retrouver ni l'époque précise de la pre- « mière fondation du sanctuaire de Notre-Dame, ni « l'origine de son image célèbre. « Le nuage obscur qui a dérobé à nos yeux l'origine « de la chapelle et de son image, dépose en faveur de « son antiquité. (Introduction.) « Ce sanctuaire, bâti vers le milieu du ixe siècle, fut- c il précédé par quelque autre oratoire dédié à la sainte e « Vierge, dès les premiers temps du christianisme? Tout « porte à le croire. Nous n'avons cependant que de « simples conjectures sur cette première époque de « l'origine de son culte à Fourvière. » (P. 22.) L'abbé Cahour met sur le compte de la chapelle de Fourvière ce que Leidrade dans la lettre précitée dit de la recons-