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382 INSCRIPTIONS ANTIQUES. entièrement. Le second piéton est coiffé de même et est vêtu d'une tunique courte. Notre centenierest lui-même vêtu d'une tunique serrée aux. reins et qui, à partir de la ceinture, forme un cotillon terminé un peu au-dessus du genou. Il porte par-dessus son capuchon une très- haute coiflure que la cassure de la pierre ne permet pas de déterminer. Le cheval n'a pas de housse cataphractée. Peut-être la suppression introduite par Gratien dans l'infanterie s'étendit-elle plus tard à la cavalerie, sans que pour cela les dénominations de corps aient été chan- gées. S'il en était ainsi, notre inscription dont le bas-re- lief représente Klaudiusliigenuusetses compagnons sans cataphractes ne pourrait être que postérieure à l'épo- que où Végèce écrivait son Traité de l'art militaire, et, ainsi que je l'ai dit en me fondant sur la forme des let- tres et la présence de la formule plus minus, elle ap- partiendrait à la fin du iv° siècle ou au commencement du ve. Au milieu des guerres incessantes de celle époque troublée, je ne saurais démêler quelles circonstances amena avec sa femme, à Lyon où il mourut, notre cen- tenier des cavaliers catafractaires seniores. A. ALLMER.